Mon cœur, je t’appelle encore mon cœur parce que je t’aime énormément, je t’appelle encore mon cœur parce que l’amour ne s’efface pas en une seconde, je t’appelle encore mon cœur parce que je ne pourrais oublier les bons moments passés avec toi. Mais aujourd’hui, je pars, je pars parce que vivre à tes côtés me tue à petit feu, parce que vivre à tes côtés me fait me sentir seul, parce que vivre à tes côtés c’est vivre l’enfer, parce que vivre à tes côtés c’est vivre la répression.
Autrefois nous deux, nous vivions le paradis ; j’étais ta reine et tu étais mon roi. Mais aujourd’hui, tu es le roi d’autres filles dehors et je suis ton esclave à la maison. Ton amour pour moi s’est transformé en de la pitié ; tes yeux qui brillaient pour moi, me regardent avec de la haine aujourd’hui. Et pourtant, mes agissements envers toi n’ont jamais changé.
On dit qu’en amour il faut supporter, qu’il ne faut pas partir dès le premier problème, qu’il faut surmonter les obstacles ensemble, tout ça je l’ai fait, mais présentement je n’ai plus la force, ni le courage de continuer car avec le temps j’ai fini par perdre espoir.
Je ne vais pas mourir alors que je peux encore sourire …
Sur moi tu as frappé, frappé on dirait un tam-tam………
Sur moi tu as crié, crié on dirait j’étais un micro,
Sur moi tu as craché, craché comme du vomissement. Ma situation tragique était le sujet de tes blagues amusantes pour faire rire tes femmes dehors. Tu utilisais ma détresse et ma faiblesse pour faire rire tes copines que je ne vaux rien. Sur moi, tu as déversé tes envies sexuelles on dirait j’étais juste un objet sexuel pour toi…..
Sur moi tu as balancé des plats de nourriture on dirait j’étais ta chienne.
Pour ton attention il fallait que je te supplie,
Pour ta considération il fallait que je supplie,
Pour ton amour il fallait que je joue la misérable,
Pour tes propres erreurs il fallait que je demande pardon,
Pour tes propres fautes il fallait que je m’excuse,
Toi, tu as toujours eu raison et moi j’ai toujours tort.
Les pleures, les nuits blanches, les peines, les angoisses sont devenus mon quotidien ; tandis que la joie, les nuits dehors, les maquis, les boîtes, les filles dans les hôtels, sont devenus ton passe-temps favori, et à chaque fois que j’osais me plaindre, une bastonnade était la bienvenue.
Un moment je me suis dit : peut-être que j’ai changé, peut-être que je ne suis plus la même que celle que tu as connu, alors j’ai recommencé à faire tout ce que je faisais au début pour te plaire, je me suis plié en quatre pour toi, je me suis fait encore plus belle pour toi, mais à la fin tout ce que j’ai reçu était encore : du mépris, de l’arrogance, de l’ignorance, de l’inattention et bien sûr de la bastonnade.
Mon cher, dire que je ne t’aime pas serait mentir ; mais dire que je t’aime plus que ma propre vie serait encore mentir plus. Car je m’aime d’abord moi bien plus que je ne t’aime toi et je ne vais pas rester là et te laisser me tuer, m’arracher mon sourire et détruire ma vie car avant toi je vivais après toi je continuerai à vivre. J’ai finalement compris que je vaux plus cher que ton amour, j’ai finalement compris que je suis plus forte que tous tes petites amies réunies, j’ai finalement compris que tu es loin d’être l’homme qui pourrait se coucher et se réveiller à mes côtés pour ce qui me reste à vivre,
et c’est pour cela que je m’en vais aujourd’hui avec un sourire radieux à la rencontre d’une personne meilleur car quoi qu’on dise, un vase cassé en mille morceaux ne pourra jamais reprendre la même forme qu’il avait. Même si on le recolle il y aura toujours des fissures.
Ton manque de maturité comparable à celle d’un moineau ou encore d’un mouton laisse vraiment à désirer.
Je te souhaite une agréable vie et que celle qui viendra après moi sois assez chanceuse pour ne pas subir des bastonnades on dirait des remix d’Arafat chaque soir. Que Dieu te protège !